Arrivée, après s'être un peu promenés dans les rues quadrillées du coin (comment ça, on était perdus ??)(merci Yohan !), on tombe sur le fameux débit de boissons, enfin apparemment c'en est un à la condition expresse d'avoir plus de vingt ans et sa carte d'identité sur soi. Ou bien de vouloir casser la gueule aux 130 kilos de muscles et de graisse qui ont pris forme humaine sous nos yeux pendant notre approche, pourtant furtive. Un petit détail l'a pourtant rendu charmant, ce mur de viande : un magnifique look, mis en exergue par son t-shirt rouge pétant avec le logo du bar bien en évidence dessus, le G étant formé de la faucille et du marteau entrelacés...Exotique !
A l'intérieur, une décoration digne du hazard (de Grenoble) pour ceux qui connaissent, pour les autres : murs rougissants sous notre regard, ornés d'un nombre impressionnant de photos des plus grands dictateurs communistes -je les connais pas tous, mais bon dans le contexte...
Ce bar regorge de serveurs vêtus dans le même style de que le gorille susmentionné, et pourvus de deux étages, enfin plutôt de deux niveaux de sous-sol (le bar). On retrouve les collègues tout en bas, et là, guitare-batterie-basse-micros-amplis, il semblerait que l'on va assister à un concert...

Rentrés à pied, sous le ciel sombre à l'ouest, nettement moins à l'ouest...Assez déstabilisant. Début de weekend sympathique en tous les cas.
Samedi, on décide d'aller se balader sous le ciel bleu et bleu, sur l'île de Djugården dont nous n'avons vu que les balbutiements la semaine dernière. C'était une vachement bonne idée sur le papier...
Le résultat, c'est quatre loques qui errent tant bien que mal parmi les autochtones et touristes enjoués, eux. Nous nous sommes néanmoins retrouvés juste au bord de la mer, faisant des signes aux touristes sur bateaux et laissant le vent décider de notre sort...Il a finalement choisi de nous faire rebrousser chemin, jusqu'à un mini-parc ombragé face à un bâtiment imposant par son caractère (il semblerait qu'il n'y ait que ça ici), dans lequel nous avons pris du repos bien mérité, bah ouais ça fatigue le tourisme.
Le soir, encore une bonne idée sur le papier, un bar juste à côté de chez moi, dans lequel on peut jouer à la pétanque, au billard ou au tennis de table (!) sur fond d'électro-jazz...fermé en Juillet. On se rapatrie alors dans un bar un peu plus loin, autre gorille à l'entrée, qui ne s'est même pas démonté face à notre groupe de quinze personnes...Nous avons pu constater que pour payer 715 couronnes suédoises en un minimum de temps, il faut avoir longuement pratiqué le monopoly pendant les longues (mais moins longues qu'ici) soirées d'hiver...
1 commentaire:
Ben dit ça donne envie de venir vous voir ce bar rouge :) En tout cas toujours la classe dans ses écrits le ratouf, dire que bientôt ça sera en suedois...
Eclate toi, plein de bisous
Bertille (et non "pierre" lol. Grillé le taxage de PC)
Enregistrer un commentaire