Ce lundi avait pourtant bien débuté, un coup d'oeil par la fenêtre à trois heures du mat' permit mon émerveillement devant la grue d'en face, bombardée de rayons par le soleil qui tentait de se faire une place dans le grand bleu du ciel stockholmien. Malheureusement quelques heures plus tard, le réveil ne s'est pas mis à hurler au bon moment : grisaille, pluie, (donc) personne sur le chantier (d'en face, toujours) pour égayer le ptit déj de moults chants paillards...skit !
Depuis une semaine pourtant, le beau temps -je suis normand certes, mais quand même!- permet balades et autres activités typiques du parfait touriste, que nous incarnons assez bien tous les après-midis. Et là, nej. Mais alors ingen, hein. La loose toute l'aprem. Au moins, on a pu se plonger dans notre vocabulaire, qui n'en finit pas de s'étendre d'ailleurs. Mais qui ne nous a cependant pas permis de demander à l'hôtesse du syndicat d'initiative où on pouvait trouver des places pour aller voir Ygnwie Malmsteen, le 17...Par contre, on y a très bien noté le petit côté boucherie, avec la prise de ticket (numéro 54) obligatoire. Paraît-il, les suédois adorent faire la queue pour tout et n'importe quoi...Belle démonstration.
Dimanche, nous avons poussé la curiosité jusqu'à Skeppsholmen, l'une des plus petites et des plus calmes des dix-sept îles sur lesquelles est bâtie la capitale. Sur -et sous- le pont qui nous y mène, concerto de bateaux à moteur en touriste bémol...Skeppsholmen abrite le moderna (et arkitektur) museet, autrement dit : grosses informités rouges, jaunes, bleues et blanches -chacune- placées cà et là face aux monuments, dans des jardins qui, depuis, font la gueule.
Nous en avons fait le tour (de l'île, pas des oeuvres d'art) pour voir, de l'autre côté, le 'parc d'attractions' de Stockholm, qui présente la particularité de s'étendre au bord de l'eau. Mais vraiment. Nous avons ensuite longé le Royal Palace du côté par lequel les piétons ont le droit de transiter, pour nous retrouver entre la mer et les splendides maisons qui bordent Gamlastan.
Toutes ces errances nous ont permis de découvrir un suédois écologique et soucieux de l'avenir de sa planète, un suédois amoureux de son air pur et qui ne rechigne pas à l'effort...Bref, les suédois adorent le vélo. Ici, ceux qui n'en ont pas ont à leur disposition un système VéliB', et ceux qui en ont un pratiquent de temps en temps le VéliB-mais-alors-vraiment-liB', à savoir, pas d'antivol, allez hop direct posé sur un arbre, pas de souci la vie est belle. Ils sont de plus entièrement dévoués au bien-être du piéton, s'arrêtant dès qu'un inconscient ose esquisser un geste trahissant sa volonté de traverser en dehors des clous, ou au feu rouge...Les pistes cyclables sont bien mieux délimitées et séparées de la route qu'en France, ce qui, je suppose, influe directement sur le nombre d'accidents motorisés/les-autres...
3 commentaires:
Pas trop dur de travailler en plein mois de Juillet?
De mon coté ça me fait penser qu'il faut que je bosse mon Allemand si je veux avoir un BAC...
Quelle prose Ratouf! tjr un plaisir de te lire. ;)
Sinon j'adore vos photos aussi!
Keep on blogging guys!
Si l'on considère 3 heures par jour à apprendre une nouvelle langue comme du travail, alors non, pas trop dur :p ...Pour les photos, je tiens tout particulierement à remercier Samsung, pour son magnifique i8 !
Keep on reading !
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