Manuel d'utilisation

Hejsan !

Voici notre blög, rédigé pendant notre année d'Erasmus à Stockholm sur 2008/2009. Etant des scientifiques dans l'âme, nous ne rédigerons pas dans une langue très soutenue (bas niveau quoi). Nous irons donc directement à ce qui intéresse tout le monde ! Bonne lecture...

Räff & Jérémy

P.S.: Pour des raisons que nous n'ignorons pas, l'ordre est rétro-chronologique...Förlåt !

28 juillet 2008

Dernière semaine avant les vacances !

La semaine dernière a été riche en émotions, comprenant une sortie à IKEA et magasins environnants histoire d'acheter un lit, une tente et autres accessoires utiles pour notre semaine de vacances qui s'annonce fort ensoleillée (le lit ne nous suit pas en vacances, par contre) La plage que nous avons découvert a servi deux fois...Demain, on part pour une semaine près du lac Vanern, à 3h30 de train, pour rôder un peu partout dans le coin...See you in August !



18 juillet 2008

Et une semaine de plus

Une semaine s'est écoulée depuis le dernier post de räf. Déjà. La vie passe très vite ici, même si l'on s'est plus ou moins inscrit dans une petite routine. Levé 7H30, métro à 8h30, début des cours à 9h. Les après-midi étant libres, la météo décide généralement des nos activités.

Le début de la semaine passée a été humide, même le jour de fête nationale française! Le Nationaldag de Suède est le 6 Juin. Suite au concert de la semaine d'avant, on a pu avoir un aperçu du style de musique traditionnel suédois, ce qui a déclenché chez räf une envie compulsive d'acheter une guitare. Nous voila donc lundi soir avec une première gratte, un ampli et tout ce qui va avec. Première car il y a de fortes chances que j'en adopte une également.

Le mardi a été aussi pluvieux qu'un après-midi de Novembre en Bretagne. J'en ai profité pour recouvrir un mur de mon appart de photos, cartes postales et autres bouts de carton.

Le milieu de semaines a été riche en rebombissements suite aux rappels de loyer impayés que nous avons reçu tous les deux à une journée d'intervalle. Les mystères de l'administration suédoise a cependant voulu que je ne reçoive pas le premier loyer, histoire de tester si j'étais capable de réagir en moins de deux jours. Yata! et avec quatre heures d'avance, magnifique. Le sytème de loyer suédois est assez différent de la France, puisqu'ici on doit payer en avance : c'est-à-dire que Août doit être payé fin Juillet.

Le week-end a été le plus intéressant de la semaine. Une fois les cours finis vendredi midi, on profite du soleil et des jupettes pour aller faire un tour en ville. Le but était de trouver un boitier pour mon disque dur externe qui n'a pas résisté au voyage en avion. Après avoir demandé où se situait le magasin Kjell och Company à un jeune de 16 ans qui parlait mieux anglais que moi, j'entre dans la boutique, petite. Un vendeur me donne directement ce que je cherchais, parfait, et ça marche. Le reste de l'après-midi on a erré dans les rues du centre de Stokholm, près de Hötorget, pour finalement atterir dans un nouveau parc qui ne nous connaissait pas encore. Le parc en question porte le doux nom de Obsevatorielunden et se trouve un peu en altitude. Le vendredi soir, on a retrouvé quatre français pour aller boire des verres sur une terrasse qui surplombe Slussen.


C'est le samedi midi que je suis allé payé mon loyer dans une agence Nordea - une banque suédoise - et j'ai retrouvé räf l'après-midi. On est allé visiter l'est de Södermalm avec la voisine française de räf, Aurélie, qui suit les mêmes cours de suédois que nous cet été. Comme à l'habitude, on a trouvé un nouveau parc, Vitabersparken. C'est une butte en haut de laquelle trône une église et où les jeunes ont a priori l'habitude de se retrouver pour écouter de la musique sur des amplis portables et boire des bières en canettes échappées des fameux Systembolaget. Rien de spécial jusqu'au moment où une mamie arpente les groupes de canettes pour ramasser toutes les vides. En touristes, on ne comprenait pas bien ce qui pouvait la motiver, de plus que les gens semblaient avoir l'habitude, et lui donnait gentillement leur bouteille après une dernière goulée. Etrange ? Pas tant que ça. En Suède, les canettes sont consignées pour faciliter le recyclage. Si on rapporte les canettes ou bouteilles, on a le droit a 1 kr, soit l'équivalent de 10 cts d'euro.
Mystère de touristes résolu.

Le soir, on retrouve les mêmes personnes que la veille à Lappis - abréviation de Lappkärrsberget - où il y a une grosse résidence étudiante. Un des français habite là bas. Perchée au sommet d'une colline au nord de KTH, la résidence est entourée d'une forêt et à cinq minutes à pied de la mer, avec une petite plage. C'est là que l'on a passé la fin de soirée après avoir englouti des pizzas kebab de chez ICA.




















Le dimanche a été LA journée sportive de la semaine. Aurélie et Mélaine, deux françaises du cours de suédois et voisines de räf, nous ont accompagné pour une longue balade autour d'un lac au sud de Stockholm, à leur initiative. A même pas une heure de marche du centre ville, on s'est retrouvé perdu au milieu d'une forêt entourant des grands lacs. Les paysages étaient magnifiques et les suédois les moins frileux se baignaient même dans l'eau, aux abords d'une petite plage autour de Dammtorpssjön. Les photos parlent d'elles-mêmes, encore une fois.





























































13 juillet 2008

Is there love in KGB ?

Vendredi soir, les membres les plus motivés du groupe de suédois nous proposent de les accompagner jusqu'à un bar, situé dans le centre de l'île principale, celle sur laquelle se trouve notre campus, dans le quartier de Norrmalm. Outre le fait que ce n'était pas un "nattklub", le nom du bar a eu un effet dévastateur sur ma motivation : jusqu'à présent, le KGB, c'était pas un bar underground de la capitale suédoise...

Arrivée, après s'être un peu promenés dans les rues quadrillées du coin (comment ça, on était perdus ??)(merci Yohan !), on tombe sur le fameux débit de boissons, enfin apparemment c'en est un à la condition expresse d'avoir plus de vingt ans et sa carte d'identité sur soi. Ou bien de vouloir casser la gueule aux 130 kilos de muscles et de graisse qui ont pris forme humaine sous nos yeux pendant notre approche, pourtant furtive. Un petit détail l'a pourtant rendu charmant, ce mur de viande : un magnifique look, mis en exergue par son t-shirt rouge pétant avec le logo du bar bien en évidence dessus, le G étant formé de la faucille et du marteau entrelacés...Exotique !

A l'intérieur, une décoration digne du hazard (de Grenoble) pour ceux qui connaissent, pour les autres : murs rougissants sous notre regard, ornés d'un nombre impressionnant de photos des plus grands dictateurs communistes -je les connais pas tous, mais bon dans le contexte...
Ce bar regorge de serveurs vêtus dans le même style de que le gorille susmentionné, et pourvus de deux étages, enfin plutôt de deux niveaux de sous-sol (le bar). On retrouve les collègues tout en bas, et là, guitare-batterie-basse-micros-amplis, il semblerait que l'on va assister à un concert...

Laissez-moi vous parler un peu de Critikkal Solution. Ce groupe de rock suédois bénéficiant d'une longue expérience puisque formé en 2007 possède une certaine énergie qu'ils ont bien réussi à nous transmettre, après avoir compris que les quinze pleupleu qu'ils avaient en face d'eux ne comprenaient pas vraiment le suédois. Le batteur et le bassiste se sont montrés assez discrets, en même temps le groupe n'avait pas beaucoup de place et donc ces deux-là étaient derrière...Tobbe et Crikke, les deux chanteurs-guitaristes. Le premier était plutôt du style dandy, ptit feutre et chemise classe sous sa guitare brillante, absorbé par son jeu et par les bières qu'il s'enfilait pendant les chansons -et non pas entre, ca fait amateur. Le second, plutôt Axle Rose-like, bandana et chevelure à faire pâlir Francis Lalane. Ou presque. C'était le chanteur principal, et le guitariste principal aussi, même qu'il arrivait à 1) faire des fausses notes sans regarder ses doigts et 2) jouer avec une bière en guise de médiator. En souriant, s'il vous plaît. N'empêche que malgré mes critiques de béotien, j'ai bien aimé ce groupe, bien péchu et c'est le principal.

Rentrés à pied, sous le ciel sombre à l'ouest, nettement moins à l'ouest...Assez déstabilisant. Début de weekend sympathique en tous les cas.

Samedi, on décide d'aller se balader sous le ciel bleu et bleu, sur l'île de Djugården dont nous n'avons vu que les balbutiements la semaine dernière. C'était une vachement bonne idée sur le papier...















Le résultat, c'est quatre loques qui errent tant bien que mal parmi les autochtones et touristes enjoués, eux. Nous nous sommes néanmoins retrouvés juste au bord de la mer, faisant des signes aux touristes sur bateaux et laissant le vent décider de notre sort...Il a finalement choisi de nous faire rebrousser chemin, jusqu'à un mini-parc ombragé face à un bâtiment imposant par son caractère (il semblerait qu'il n'y ait que ça ici), dans lequel nous avons pris du repos bien mérité, bah ouais ça fatigue le tourisme.

Le soir, encore une bonne idée sur le papier, un bar juste à côté de chez moi, dans lequel on peut jouer à la pétanque, au billard ou au tennis de table (!) sur fond d'électro-jazz...fermé en Juillet. On se rapatrie alors dans un bar un peu plus loin, autre gorille à l'entrée, qui ne s'est même pas démonté face à notre groupe de quinze personnes...Nous avons pu constater que pour payer 715 couronnes suédoises en un minimum de temps, il faut avoir longuement pratiqué le monopoly pendant les longues (mais moins longues qu'ici) soirées d'hiver...

































10 juillet 2008

Rålambshovparken

Hier on a voulu allez voir comment étaient les plages de Stockholm (si si, il y a des plages en pleine capitale!), mais le pont a défilé trop vite sous nos pieds, et on s'est retrouvé en face. Dommage. Les plages (stränder!) se trouvent sur la petite île Långholmen au Nord-ouest de Södermalm (voir la carte). Bon, on prends le pont, jusque là tout va bien, et à force de prendre des photos, on se retrouve de l'autre côté. Pas du tout là où on voulait aller. Bref, c'est quand même un coin qu'on ne connaissait pas! On ira à la playa plus tard.
On arrive donc de l'autre côté et on se pose dans le parc Rålambshovparken. Plutôt sympa. Après on est retourné vers l'est en direction de Gamla Stan puis Södermalm. Les images parlent d'elles-même.
Hej då!

9 juillet 2008

Téléphones portables suédois

Hej! La semaine derrière, on a été accueilli par l'ISS (Service pour les étudiants en échange) et ils nous ont donné une carte SIM pour notre téléphone portable. Ce qui signifie qu'ils nous ont donné un numéro de portable en Suède. Plutôt cool. Il faut bien sur ajouter des unités sur le téléphone pour pouvoir appeler. Un peu le même principe que les mobicartes d'Orange, sauf que là c'est Télé2.se. On a donc acheté ce midi une carte Värdebevis Amigos qui nous permet d'avoir des tarifs préférentiels pour les appels vers l'étranger. On peut même s'appeler gratuitement entre nous! Ils sont forts ces suédois.
Nos numéros :
  • Jérémy : +46(0)7 62 93 90 21
  • räf : +46(0)7 62 93 90 16
Et oui, ils se ressemblent!
Hej då!

8 juillet 2008

Hill groove (la valse des roues)



Ce lundi avait pourtant bien débuté, un coup d'oeil par la fenêtre à trois heures du mat' permit mon émerveillement devant la grue d'en face, bombardée de rayons par le soleil qui tentait de se faire une place dans le grand bleu du ciel stockholmien. Malheureusement quelques heures plus tard, le réveil ne s'est pas mis à hurler au bon moment : grisaille, pluie, (donc) personne sur le chantier (d'en face, toujours) pour égayer le ptit déj de moults chants paillards...skit !




Depuis une semaine pourtant, le beau temps -je suis normand certes, mais quand même!- permet balades et autres activités typiques du parfait touriste, que nous incarnons assez bien tous les après-midis. Et là, nej. Mais alors ingen, hein. La loose toute l'aprem. Au moins, on a pu se plonger dans notre vocabulaire, qui n'en finit pas de s'étendre d'ailleurs. Mais qui ne nous a cependant pas permis de demander à l'hôtesse du syndicat d'initiative où on pouvait trouver des places pour aller voir Ygnwie Malmsteen, le 17...Par contre, on y a très bien noté le petit côté boucherie, avec la prise de ticket (numéro 54) obligatoire. Paraît-il, les suédois adorent faire la queue pour tout et n'importe quoi...Belle démonstration.



Dimanche, nous avons poussé la curiosité jusqu'à Skeppsholmen, l'une des plus petites et des plus calmes des dix-sept îles sur lesquelles est bâtie la capitale. Sur -et sous- le pont qui nous y mène, concerto de bateaux à moteur en touriste bémol...Skeppsholmen abrite le moderna (et arkitektur) museet, autrement dit : grosses informités rouges, jaunes, bleues et blanches -chacune- placées cà et là face aux monuments, dans des jardins qui, depuis, font la gueule.
Nous en avons fait le tour (de l'île, pas des oeuvres d'art) pour voir, de l'autre côté, le 'parc d'attractions' de Stockholm, qui présente la particularité de s'étendre au bord de l'eau. Mais vraiment. Nous avons ensuite longé le Royal Palace du côté par lequel les piétons ont le droit de transiter, pour nous retrouver entre la mer et les splendides maisons qui bordent Gamlastan.





Toutes ces errances nous ont permis de découvrir un suédois écologique et soucieux de l'avenir de sa planète, un suédois amoureux de son air pur et qui ne rechigne pas à l'effort...Bref, les suédois adorent le vélo. Ici, ceux qui n'en ont pas ont à leur disposition un système VéliB', et ceux qui en ont un pratiquent de temps en temps le VéliB-mais-alors-vraiment-liB', à savoir, pas d'antivol, allez hop direct posé sur un arbre, pas de souci la vie est belle. Ils sont de plus entièrement dévoués au bien-être du piéton, s'arrêtant dès qu'un inconscient ose esquisser un geste trahissant sa volonté de traverser en dehors des clous, ou au feu rouge...Les pistes cyclables sont bien mieux délimitées et séparées de la route qu'en France, ce qui, je suppose, influe directement sur le nombre d'accidents motorisés/les-autres...